Atelier de sensibilisation des journalistes en microfinance

  Source: SUDONLINE, le 07/02/2011 | 03H04 GMT par Malick NDAW   |     07 Feb 2011 02:02
La concurrence pour faire chuter les taux
Malgré les taux d’intérêts élevés appliqués par les IMF (Institutions de micro-finance) dans certains pays africains notamment au Sénégal, le secteur continue de se développer. A Saly portudal (Mbour) où se tenait ce week-end un atelier sur la question, sous l’égide du Collectif des journalistes économiques du Sénégal(Cojes) en collaboration avec la Direction de la micro-finance, il est ressorti qu’une concurrence saine pourrait contribuer à faire chuter les taux d’intérêts appliqués par les Imf.
27%. C’est la limite du taux d’usure légal autorisé aux Imf(Institutions de microfinance) dans l’espace Uemoa(Union économique et monétaire Ouest-africaine). C’est beaucoup… beaucoup plus même que celui (18%) autorisé au secteur bancaire. Il semblerait que le caractère risqué du type d’institutions que sont les Imf expliquerait cet écart avec le secteur bancaire classique.