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Finance islamique
Source:
Magazine REUSSIR du 16 Mars 2011
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16 Mar 2011 01:03
| Plaidoyer pour une industrie financière solide |
| La finance islamique doit être un bon levier pour asseoir une industrie financière solide. Telle est la conviction de M. Mouhamadou Lamine Mbacké, président-directeur général de l’Institut africain de finance islamique. C’est pour dégager les bases d’un tel projet qu’un forum mondial international se tiendra au Sénégal du 20 au 21 juin. Ce forum, le deuxième du genre veut ratisser large, si l’on en croit toujours M. Mbacké. Selon ce dernier, la première édition avait été limitée au pays membres de l’Uemoa. « Cette fois-ci, nous allons l’élargir à la Cedeao. Il y aura au moins quinze pays qui vont y participer », déclare-t-il. Revenant sur l’importance d’un tel forum, M. Mbacké estime qu’il permettra de mettre autour d’une table des décideurs prêts à investir et des pays qui n’attendent qu’à être investis. « Nous allons réunir des pays afin que chacun partage l’expérience de l’autre pour que la finance islamique soit la base d’une industrie financière solide », poursuit M. Mbacké. La microfinance islamique occupera aussi une place de choix durant ce forum, assure encore M. Mbacké.
Aussi, notre interlocuteur estime qu’aujourd’hui avec la forte demande en infrastructures, la finance islamique a un rôle important à jouer. « La finance islamique doit être un bon levier pour le financement des infrastructures. D’ailleurs, une journée sera entièrement consacrée à ce sujet lors dudit forum », dixit M. Mbacké. C’est pour relever le niveau des échanges que le forum verra la participation de gouverneurs de la Banque centrale qui ont eu à travailler dans le secteur de la finance islamique. Diagnostiquant la finance islamique au Sénégal, M. Mbacké estime que la règlementation en vigueur constitue un sérieux obstacle. Mais, depuis le dernier forum, d’importantes mesures ont été prises, s’empresse-t-il d’ajouter. « Le ministre des Finances nous a d’ailleurs fait part de son soutien. Au cours de ce forum, il s’agira aussi de discuter de cette réglementation », se réjouit M. Mbacké qui rappelle que leur rôle est d’attirer les investisseurs islamiques dans notre pays. |
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