Un financement de 51 milliards de la BID pour le paludisme et la microfinance

  Source: SDI/ASG - http://www.aps.sn/   |     23 Jan 2017 06:01

Dakar, 23 jan (APS) – Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, et le vice président des opérations de la Banque islamique de développement (BID), Mansur Mahtar, ont signé lundi, trois accords de financements de près de 51 milliards de francs CFA pour accompagner des projets de développement économique et social.

Il s’agit respectivement du développement de la microfinance islamique au Sénégal, de l’Appui à la lutte contre le paludisme et de l’Assistance technique pour le plan de communication du projet de WAQF pour un montant cumulé de 92, 580 millions de dollars, soit près de 51 milliards de FCFA.

Le Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal pour lequel la BID apporte un financement de 32 milliards de CFA devra contribuer au développement socio-économique du pays.

“Ce développement se fera grâce à l’inclusion financière des petites et moyennes entreprises, ce qui se traduira par la création de beaucoup d’emplois et d’activités économiques et par l’amélioration des niveaux de vie des populations”, a indiqué le ministre des Finances, Amadou Bâ.

Par son entremise, au moins 50.000 micro-entreprises pourraient être financés et 25.000 nouveaux emplois générés d’ici à 2022, a-t-il ajouté. Il a souligné que le taux d’accès des populations défavorisées aux retombées du projet pourrait passer de 15 % actuellement à 18 % en 2027.

Auparavant, un accord tripartite portant sur le Programme de renforcement des capacités pour l’accès aux marchés internationaux a été signé entre la Société islamique internationale de financement du commerce, l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) et le Bureau de facilitation du commerce (TFO)-Canada.

Le projet d’appui à la lutte contre le paludisme, quant à lui, est composé d’un financement mixte du Groupe de la Banque islamique de développement et du Fonds de la vie et subsistance pour un cumul d’environ 17, 600 milliards de FCFA.

“Il contribuera à la réalisation des objectifs du Programme national de lutte contre le paludisme (2016-2020), qui vise à réduire la mortalité et la morbidité liées au paludisme”, a rappelé le ministre des Finances.

Les autorités publiques espèrent également que ce financement participera à l’accélération de l’atteinte du seuil épidémiologique de pré-élimination du paludisme, soit moins d’un cas pour 1.000 habitants dans les régions du Centre.