Le MIXMARKET prépare une cartographie de l’inclusion financière au Sénégal

L’objectif de l’atelier était de recueillir les attentes et recommandations des différents acteurs du secteur financier pour mieux comprendre les besoins d’information des acteurs sur l’offre et la demande en services financiers des acteurs nationaux et internationaux. Le but de ce projet est de produire des cartes thématique sur l’implantation géographique des différents prestataires de services financiers (Banques, SFD, réseaux postaux, compagnies d’assurances, banque via le mobile, sociétés de transferts, etc.) sur l’étendue du territoire sénégalais.

Ce qui constitue une première en Afrique francophone. La cartographie n’ayant été réalisée que dans les pays anglophones (Kenya, Ouganda).
Néanmoins, le Sénégal a pensé très tôt réaliser ce projet. En effet, six ans auparavant ( 2007), la DMF avec le soutien de la Coopération Belge avait réalisé une cartographie numérisée des IMF. D’ailleurs, cette cartographie, transmise par la suite à la DRS/SFD dans le cadre du PAMIF 1, aurait dû être actualisée régulièrement et ses fonctions étendues sous la forme d’une base de données sectorielle cartographique et financière.

La phase pilote de ce projet a permis de faire une présentation de la cartographie avec des données bancaires (la SGBS) et des services de transferts d’argent comme LA POSTE et ORANGE MONEY. S’en est suivi une présentation des outils du Mix et un tableau de bord de recueil des besoins des différentes acteurs.

L’atelier a ainsi permis d’identifierles principales attentes des structures concernant la cartographie de l’inclusion financière au Sénégal. Il s’agit essentiellement pour les acteurs de :
– rendre accessibilité la carte en termes de coût,
– la nécessité de désagréger les données par région et par institutions,
– mettre un lien avec des données liées à la démographie et à l’indice de pauvreté par région (recueille des données auprès de l’ANSD),
– mettre un accent sur les infrastructures existantes par région,
– d’identifier la prédominance des activités économiques formelles et informelles par régions,
– d’identifier l’intervention des bailleurs par région,
– la fiabilité des données mis en ligne,
– etc…

La DRS s’est engagée à transmettre les données concernant le secteur de la microfinance et la DMF à mettre à disposition les différents rapports semestriels de suivi du secteur.

Les prochaines étapes du projet sont :
– recueil des données des SFD avec la DRS ;
– rencontre avec les autres acteurs de transferts d’argent comme WARI et Joni Joni ;
– présentation de la carte de l’inclusion financière au prochain CNC ;
– lancement de la première ébauche de cartographie.

  Lire la note sur l’inclusion financière du MIX