Le réseau AFMIN et la bad s’associe pour promouvoir la transparence dans le secteur de la microfinance en Afrique de l’ouest

Au cours de cette cérémonie, le Vice-président chargé des opérations Sectorielles, Aly ABOU-SABAA, a souligné l’intérêt que revêt la micro finance pour la Banque, dans le cadre de sa stratégie de réduction de pauvreté. Il a émis l’espoir que les dons seront optimisés pour atteindre les résultats escomptés. «Les institutions de micro finance représentent pour la BAD, un levier important de développement, notamment pour les PME-PMI. Nous nourrissons l’espoir que les bénéficiaires ne doivent ménager aucun effort pour assurer avec succès les actions visant la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale au sein des communautés», a-t-il dit.

Davy Serge AZAKPAME, a remercié la BAD, le Royaume d’Espagne, l’UNCDF (United-Nations Capital Development Fund) et le CGAP pour leur attachement à soutenir les fonds d’aide au développement et à aider les personnes démunies et exclues des sources de financement classiques. IL a également souligné l’importance des projets de micro finance en faveur des couches les plus vulnérables de la société africaine, avec un accent particulier sur les femmes dans les milieux ruraux.

Cet accord de partenariat s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par le Fonds de Renforcement des Capacités de la Microfinance (FRCM), qui est une initiative soutenue par la BAD, le Gouvernement Espagnol, l’UNCDF et le CGAP. Ce projet vise à améliorer la transparence et à renforcer les capacités du secteur de la microfinance en Afrique de l’Ouest au niveau des institutions de microfinance, des associations professionnelles nationales de microfinance de la région. Son objectif global est d’améliorer la transparence, par le reporting tant financier et social, dans les secteurs de microfinance des pays bénéficiaires qui sont le Burkina-Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le mali le Niger et le Togo.

De façon spécifique, ce projet va faire :
-Avancer l’adoption des standards universels de reporting de performance financière et sociale au niveau des institutions de microfinance.
-Améliorer la collecte de données, l’analyse, les systèmes de gestion et les processus sur la performance financière et sociale au niveau des IMFS et des associations professionnelles
-Promouvoir et faciliter l’apprentissage entre les associations professionnelles nationales et accélérer l’adoption de nouvelles pratiques et les leçons apprises du projet

Au terme de ce projet d’une durée de deux années, plus de cent quatre-vingt (180) institutions de microfinance, servant plus de quatre millions (4.000.000) de clients, ainsi que sept (07) associations professionnelles nationales verront leurs capacités renforcées dans la transparence financière et sociale en Afrique de l’Ouest, améliorant ainsi leur efficacité à servir les populations pauvres.

A Propos de AFMIN

Le Réseau Africain Microfinance (AFMIN) est une association panafricaine des associations professionnelles des institutions de microfinance en Afrique qui résulte d’une initiative menée par les praticiens africains de la microfinance pour créer et/ou renforcer les capacités des réseaux nationaux de microfinance dans le but d’établir des standards communs de performance, de développer une capacité institutionnelle et à mettre en oeuvre un changement de politique. AFMIN a été lancé formellement en novembre 2000. IL a implanté son Siège Social à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire, pays dans lequel il a été légalement constitué en tant qu’Organisation Non Gouvernementale Internationale. À cause de la situation politique en Côte d’Ivoire, AFMIN a délocalisé temporairement son secrétariat à Cotonou au Bénin en Octobre 2006.
La mission de AFMIN est de contribuer à l’expansion de la finance inclusive à travers l’offre de services financiers viables en Afrique. De par ses membres, AFMIN est la plus grande association de microfinance en Afrique représentant plus de 1.200 Institutions de microfinance africaines et plus de 20 millions d’emprunteurs pauvres mais actifs.

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