
Un parcours de succés et de défis a relever pour «mettre la finance au service des pauvres»
Le Fonds d’Equipement des Nations Unies (UNCDF) a célébré hier, jeudi 15 décembre ses cinquante années d’existence au Radisson Blu. Cette célébration a aussi été une occasion pour la coordonatrice Résident du SNU et Représentant Résident de l’UNCDF au Sénégal de saluer les nombreuses réalisations de l’organisme notamment au Sénégal et dans d’autres pays. Aussi, il a été question de mettre l’accent sur les défis à relever. Cela, en présence des représentants du ministre chargé de la Gouvernance locale et du représentant du ministre délégué chargé de la Micro finance.
«50 bonnes années se sont écoulés. Ce fut un parcours riche d’enseignements, de succès, mais aussi de défis à relever dans les domaines de la micro finance et le développement local», a déclaré Mme Bintou Djibo Représentante Résident de UNCDF au Sénégal./p>
Selon Mme Djibo depuis la création de l’UNCDF en 1966 des changements notoires sont intervenus malgré le fait que ses programmes ont évolué, et sa mission principale qui est de «mettre la finance au service des pauvres», reste inchangée et unique. Ce qui en collaboration avec le gouvernement du Sénégal a permis d’élargir les opportunités de financement local, de créer des valeurs ajoutées et d’améliorer les capacités institutionnelles des institutions de micro finance./p>
Et le long partenariat entre le Sénégal et l’UNCDF qui remonte à la fin des années 1980 avec un investissement de prés de 50 millions de dollars en est une preuve. «Les résultats de ces vingt dernières années par le projet Fonds de Développement Local FDL de Kédougou entre 1996 et 2002, avec à la clef des réalisations «25 cases de santé, 4 maternités rurales, un dispensaire municipal, 9 périmètres rizicoles, 23 périmètres maraîchers, 4 projets d’aviculture et 3 étables de production laitière et de viande»./p>
Entre 2000 et 2007 un Programme d’appui à la décentralisation en milieu rural PADMIR au niveau des départements de Kaffrine et de Kébémer, des appuis budgétaires aux collectivités locales, des systèmes de planification locale, des réalisations socio-économiques de base à Louga entre 2008 -2015 et dans les autres localités du pays. Ce qui fait dire au représentant du ministère de la Gouvernance locale du développement et de l’aménagement du territoire que sa tutelle «souhaite consolider ce partenariat, notamment à travers le projet d’appui au développement économique des territoires dont la mise en œuvre est toujours attendue.» Avant que Mme Djibo n’ajoute que les frontières de la finance ont ainsi été repoussées, rendant la croissance plus localisée et plus équitable. Ce qui a permis «d’épargner par le biais de circuits formels, d’étendre la portée des services financiers y compris le numérique réduisant les frais d’envoi et aussi de collaborer avec des plates formes de paiements numériques.»/p>
METTRE LA FINANCE AU SERVICE DES PAUVRES
L’UNCDF malgré ses nombreuses réalisations ne compte pas s’arrêter en si bon chemin comme l’indique sa mission qui est de «mettre la finance au service des pauvres» en bâtissant un monde plus prospère, plus juste et plus inclusif pour tous. Et pour y arriver avec l’appui du ministère chargé de la micro finance dans le cadre du projet Sénégal émergeant, l’UNCDF compte œuvrer pour «réduire leur profil risque, améliorer leur utilisation d’intrants agricoles, investir de manière plus productive et durable pour des revenus et des rendements plus élevés et améliorer leur sécurité alimentaire»./p>

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