Portail de la« Sécurité alimentaire, protection sociale, résilience : l’exemple du warrantage »
La FAO et l’IPAR ont ouvert le mardi 27 mai 2014 leur quatrième édition de « Fenêtre sur l’agriculture » dont la thématique portait sur le thème « Sécurité alimentaire, protection sociale et résilience : l’exemple du warrantage ». Cette rencontre a regroupé plus de soixante-dix participants de divers horizons dont certains sont des praticiens du système de warrantage tant au niveau national que régional.
La rencontre s’est composée de plusieurs temps forts: les mots d’ouverture des représentants des structures co-organisatrices de l’événement, le cadrage théorique du concept de warrantage par un expert de la FAO, le témoignage constructif et illustratif de trois panélistes ayant une expérience sur ce terrain, puis enfin une brève synthèse du modérateur du débat, Mr. Guillaume Bastard, Représentant du Gret au Sénégal.
Dans ses mots d’ouverture, Mr. Vincent Martin, le Représentant de la FAO au Sénégal, a souhaité la bienvenue aux participants et il a rappelé les aspirations de ce cycle de séminaires « Fenêtre sur l’agriculture », moment de dialogue et d’échanges d’idées contribuant aux réflexions pour le développement durable du monde rural au Sénégal. Il a indiqué que les abonnés à ce cycle de débats peuvent faire le constat que la sécurité alimentaire et les différentes facettes de la résilience sont le fil conducteur de ces fenêtres.
Comment permettre aux petits producteurs de produire plus avec moins (d’intrants, de pesticides, d’eau, de ressources,…), de bénéficier des politiques de filets sociaux, de tendre vers une agriculture durable, d’augmenter leur capital, d’améliorer leurs revenus, de traverser dignement la période de soudure, de rentrer dans un cercle vertueux de création de richesse afin de sortir définitivement de la pauvreté sont des questionnements et des challenges avec lesquels la FAO nourrit ses approches de développement et adapte ses actions.
En ce sens, le warrantage fait le lien entre les aspects techniques de l’agriculture (production, commercialisation, transformation), les aspects sociaux et financiers, piliers essentiels pour développer des systèmes résilients.
Le mécanisme a connu un certain engouement et un véritable succès dans différents pays africains dont le Niger et Madagascar qui font figure d’exemples. Ainsi, on peut se demander comment l’envisager au Sénégal en capitalisant les projets achevés et en retenant les bonnes pratiques, y compris dans les pays de la sous-région, pour une application adaptée et efficiente.
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