Visite du directeur général du fonds JAIDA au Sénégal

  14 Jul 2014 09:07
Une délégation du Fonds JAIDA a séjourné à Dakar la semaine du 07 au 11 juillet 2014 et a été accueillie par le Centre de Traitement Informatisé du Sénégal (CTISN). Elle était composée de son Directeur Général M. Abdelkarim FARAH, de son Responsable Gestion de Portefeuille & Investissement, M. Ahmed LAASRI, accompagnée de M. Jaouad El HOUMA fondateur de la Société Allser, éditrice et intégratrice de progiciels.
L’objectif de cette visite est de mieux connaître la modèle du CTISN et d’identifier les axes d’un partenariat stratégique mutuellement fructueux entre les deux institutions.

Durant ce séjour, la Délégation a été reçue par le Directeur de la Microfinance, M. Amadou Sall DIAL, le jeudi 10 juillet en présence du Directeur du CTISN Karim SOW et du Responsable Suivi-évaluation de la DMF, M. Waly Clément FAYE. Au bout de trois heures de discussion, plusieurs axes de collaboration potentiels ont été identifiés et seront approfondis ultérieurement entre les deux structures.

Pour rappel, JAÏDA, est un Fonds de financement des institutions de microfinance (IMF) du Maroc. Il a été institué sous la forme d’une Société Anonyme de droit Marocain et agrée par la banque centrale du Maroc (Bank Al Maghrib), comme une société de financement.

Les principaux objectifs poursuivis par le Fonds sont les suivants :

• Faciliter le financement de toutes les IMF en vue d’améliorer l’accès aux crédits pour les micro-entrepreneurs au Maroc ;

• Lever des financements auprès de sources privées et drainer ainsi de nouveaux capitaux privés vers le secteur de la microfinance ;

• Favoriser le développement institutionnel des IMF.

Au-delà du financement et du développement institutionnel, le Fonds JAÏDA se veut aussi une plateforme d’harmonisation des efforts des bailleurs de fonds internationaux pour le secteur de la microfinance.

La politique d’investissement de JAÏDA peut se résumer en trois points :

JAÏDA vise l’octroi d’un financement additionnel au secteur de la microfinance au Maroc et s’engage toujours en complémentarité et non en concurrence avec le système bancaire et les marchés de capitaux privés ;

Dans le cadre de ses investissements au secteur de la microfinance, JAÏDA prend des risques que le secteur bancaire n’est pas en mesure de prendre ;

JAÏDA pratique des taux d’intérêt sur les investissements qui tiennent compte des risques de l’engagement présentés.

JAÏDA cible les petites et les moyennes IMF en premier lieu, mais reste ouvert à des grandes IMF
(source : http://www.microfinance.ma)