Bilan de l’année 2015 à la DMF

  15 Apr 2016 11:04
  
L’année 2015 a été marquée par des évènements importants qui ont contribué au renforcement de l’inclusion financière et à la notoriété du secteur au Sénégal :

 La tenue de la Semaine Africaine de la Microfinance (SAM), le plus grand évènement réunissant les acteurs de la microfinance du continent : Dakar a accueilli la deuxième édition de la

SAM du 29 juin au 03 juillet 2015 sur le thème « Innover pour accélérer la finance rurale en Afrique » ;

L’organisation par la Banque Islamique de Développement d’un forum d’échanges sur les « innovations pro-pauvres dans le cadre promotion de la finance au Sénégal » les 08 et 09 avril 2015 à Dakar ;

La réalisation d’une Enquête nationale sur l’Inclusion Financière au Sénégal (EIFIS), en partenariat avec l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD). Cette Enquête est la première réalisée en Afrique de l’Ouest. Elle a permis d’établir la situation de référence de l’inclusion financière au Sénégal afin de permettre aux décideurs politiques et praticiens du secteur financier de prendre des mesures adéquates pour élargir l’accès, augmenter l’utilisation et améliorer la qualité et la diversité de l’offre de services financiers formels. La restitution est prévue au courant du mois de mars ;

 La clôture du Programme Plateforme d’Appui au Secteur Privé et à la Valorisation de la Diaspora Sénégalaise (PLASEPRI), suivi du démarrage de la deuxième phase. Ce programme est le fruit de la coopération sénégalo-italienne. Il a été exécuté entre 2009 et 2015 et a permis de renforcer considérablement le volume de l’investissement productif des MPME, notamment agricole et favoriser le retour dans les meilleures conditions des sénégalais résidant en Italie ;

La clôture du Programme sénégalo-allemand d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance des PME et à la Performance du secteur de la Micro Finance (PACC-PME/PMF), exécuté sur la période septembre 2013-décembre 2015 et financé par la Coopération Technique Allemande (GIZ). Le PACC a appuyé la mise en place du programme d’éducation financière du secteur de la microfinance et le renforcement des structures d’encadrement du secteur de la microfinance (DMF, DRS-SFD, AP/SFD). L’objectif du Programme était de « contribuer au développement d’un secteur privé orienté vers la compétitivité et la croissance et d’un système financier inclusif et performant comme condition nécessaire pour une croissance économique durable » ;

La poursuite du programme d’éducation financière du secteur de la microfinance avec la réalisation d’une quinzaine de sessions de formation, dont une formation de formateurs, grâce au partenariat entre la Direction de la Microfinance et plusieurs projets de développement rural (PADEN, Bey Dundee, PADAER, PAFA, PAPEJF, etc.) ;

La poursuite de la dynamique de développement des fournisseurs de Services financiers digitaux au Sénégal avec plusieurs offres déployées ;

Le lancement en Avril 2015 du Projet Mobile Money for the Poor (MM4P), une initiative du Fonds d’Equipement des Nations-Unies (UNCDF), en partenariat avec la Fondation Mastercard. Le projet, d’une durée de 5 ans, vise à porter le taux d’utilisation de la Finance digitale par la population adulte sénégalaise à 20% en 2019.

La poursuite de l’exécution du Plan d’assainissement du secteur de la microfinance, mis en place par le Ministre chargé des Finances : mise sous administration provisoire de plusieurs SFD dont la MEC FEPRODES de Saint-Louis, la MEC AFERNORD de Saint-Louis (avant 2015), etc.

La validation de la nouvelle Lettre de Politique Sectorielle de la Microfinance au cours d’un atelier national tenu le 17 décembre et réunissant plus de 300 participants. Cette nouvelle LPS/MF vise à « renforcer l’accès durable de la majorité de la population à des services financiers adaptés sur l’ensemble du territoire national, d’ici à 2025 ».
Pour en savoir plus

La mobilisation des ressources pour le financement de la Stratégie nationale de la microfinance reste le principal défi à relever pour l’année 2016. Elle devrait permettre de financer le plan de redressement des SFD en difficulté, la campagne d’éducation financière grand public, le renforcement de la finance agricole et rurale, la consolidation des actions en cours pour la promotion de la finance digitale, de la finance islamique et de la finance verte, mais également favoriser un meilleur accès des MPME, notamment celles promues par les jeunes et les femmes, à des services financiers adaptés.